31.03.2016. Je suis fatiguée.

Pendant qu'ils parlaient, je regardais ce ciel rose par la fenêtre, et je repensais à eux. A ces présents, ces absents, ces oublis, ces attentes.
Et je n'en pouvais plus. J'implosais littéralement, c'était plus une quincaphonie mais toute une explosion d'une ampleur immense qui se déroulait en moi, à cet instant même.
L'envie de tout arrêté, de tout envoyé en l'air, de voir tout voler, tout courir autour de moi, je me dis soudain, que nous sommes bien petits ici bas.
L'espoir est sûrement tout ce qu'il nous reste. Mais parfois certaines présences ou attentions font plus plaisir que d'autres. Et quand elles ne sont pas c'est le sommeil qui s'en vient emporter tout sur son passage. Car tout s'efface jusqu'au prochain levé.
Parfois les choses m'usent, mais le choix n'y est plus. Alors on avance quand même, malgré le vent et la pluie, et l'édifice se deconstruit mais tant qu'il reste entier n'est ce pas le principal?
J'en ai marre.
Je suis fatiguée.

31.03.2016

#Lynn
"Les temps sont dur pour les rêveurs."

Pendant qu'ils parlaient, je regardais ce ciel ...

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